mardi 31 mai 2011

Salut les Légumes !

Mes Chers Légumes,

J'en apprends de belles ! 

Voilà qu'on me traque à travers toute l'Europe ! C'est un tollé-râble ! 

Je n'ai rien fait ! Ce n'est pas moi ! Je n'étais pas là ! 

D'ailleurs je ne suis jamais là ! C'est un monde ça, à la fin ! 

Quand est-ce qu'on va finir par comprendre que : 

JE NE SUIS LÀ POUR PERSONNE ! 
I AM NOT THERE ! 
S'IL N'EN RESTE QU'UN JE SERAI CELUI-LÀ ! 
ET POUR LE RESTE VOUS POUVEZ TOUJOURS VOUS BROSSER !

Dessin de Édika (extrait de "Tronches de Concombre")

En plus on me traite de "CONCOMBRE TUEUR ESPAGNOL" ! 

Non, mais alors là je rêve ? C'est quoi cette histoire ! 

L'autre jour, je fais mes courses sur le WEB et qu'est-ce que je vois : des GROS TITRES, en veux-tu en voilà, comme s'il en pleuvait et qui ne parlent que de moi ! 

Comme s'il n'y avait rien de mieux à déblatérer, l'humanité souffrante, le développement du râble, les bébés phoques en éprouvette, et tout ça. 

Non mais des fois! Je proteste énergiquement! Et j'éructe !


Si ! Si ! J'éructe ! Personne ne m'empêchera d'éructer si je veux éructer !

Et si ça vous intéresse de voir un Concombre qui éructe, rendez-vous sur la Lettre du Concombre N° 77 en cliquant ICI.

à suivre... (avec circonspection)

NEWS : LE CONCOMBRE ACCUSE LES MEDIAS! Tout sur l'ignoble complot de Chourave pour faire porter le chapeau au Maître du Monde ! Suivez le Guide...

Mandryka

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FLORILÈGE DE COMMENTAIRES 
GLANÉS SUR LE WEB : 

* On va pouvoir faire une bonne ratatouille avec tout ça !


* Hahaha! Dix minutes de fou rire avec ces bêtises!
      Fake ou pas fake, je me marre (aux canards…)!!!!!!


* :lol: je me fends la poire !!! :lol:


* Ça donne la pêche ce genre de stupidbook.


* On attend sous peu la fermeture des centrales à concombres ! Ach ! Les cucurbitacées, gross malheur...


* Attention au nuage de fumée allemand !
Attention aux légumes allemands !


Dessin de Pétillon

* Le Concombre masqué, c’est moi !», déclare Mandryka, auteur du seul justicier 100% végétal, donc 100% sain. Cette question étant réglée, reste à savoir qui se cache sous l'identité de Nikita Mandryka


* En effet, ce que vous dites est très intéressant.
Donc j’ai bien fait de ne pas acheter le chou fleur allemand ce matin chez Leclerc.


* Pourquoi l’épidémie ne frappe que l’Allemagne ?


* Absolument !
Il n’y a d’ailleurs aucun mort en Espagne à l’heure qu’il est !
A moins que les espagnoles ne consomment pas leurs propres concombres ?


* Bah, c’est ptêt encore la conséquence encore méconnue d’une disposition «écologique» très «raisonnable» ! Comme les vindicatifs germains hygiénistes, à front de bœuf, savent les mettre en pratique, avec les gracieusetés exécutives du Führerprinzip !


*  Brunkhorst, président de la Société allemande de néphrologie et praticien à Hanovre (Basse-Saxe), estime :
«Cette forme de la bactérie Eceh est beaucoup plus grave que la grippe porcine. Parmi les malades, il y a des femmes de 20 à 30 ans qui étaient en parfaite santé jusqu'ici.»
Parmi ses patientes, «certaines n'ont jamais mangé de concombres». Pour lui, il y a un autre vecteur en cause, ce qui lui fait croire qu'il se passe là quelque chose d'unique en Allemagne et en Europe.


* La Hollande serait impliquée car on vient de retrouver dans les caves du Vatican  un manuscrit perdu de Spinoza que des agents (à la solde de l'Allemagne ?) auraient placé pour attirer l'attention de l'Inquisition espagnole.


* L'innocence du concombre se précise ?
Entendu ce matin à France Inter : "des concombres ont été blanchis..."

Dessin de Pétillon

* Entendu à la radio:
Les espagnols se plaignent que leur concombre soit stigmatisé !
Spinoza y est-il pour quelque chose ?


* Nous n'avons aucune idée de son âge, Nihile. Que des suppositions, voire même - pire- des supputations. Le procès n'a pas encore eu lieu, nous ne connaissons rien de son pote, ni de son compost, ni de sa compote.


* Dernières nouvelles de demain :
Attendez-vous à savoir que que le complot complicoliqué attribué au concombre est en fait un complot allemand : ceux-ci ont décidé, nous laissant l'insigne honneur de produire de l'électricité nucléaire pour éclairer leur lanterne, de produire eux-mêmes de l'énergie verte à base de concombres compilés. Prenant appui, pour leur raisonnement sur l'affaire franco-américaine dont il ne faut pas parler dont tout le monde parle mais ça doit rester off the peuple et in le people, sur le comportement supposé des français, ils ont conclu qu'ils pouvaient nous prendre pour des vessies. Ou des courges.
Ils nous prennent vraiment - eu égard à notre supposé côté "latin"- pour des  sombres héros ou des cons sombres. Répliquons-leur avec des tortillas et l'arroz a la cubana con salchichas fritas. Arriba el Sùr  !


* Cucumber masked,
Tu es cerné ! Les mains sur la tête ! On a vu ton loftin de terre avec Jacques Uzi et psicine psittacée à poisson !
Tu devrais changer d'avocat, mon pote ! Celui-ci sent la mayonnaise, et p'têt même la crevette !


* Concombre,
Mme Conti et moi t'avons fait un buzz d'enfer.
Tu laisseras l'enveloppe à l'endroit habituel.


* La question reste entière : que faisait Melle Coli entre les rangées de cucurbitacées ?
Elle prétendait faire le ménage, une tâche bien connue pour en cacher une autre...
Calomnie !!!

Moralité : Les cons sensuels sont les plus agréables. 

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"Je vous le dis : il n'y a pas de Bouddha, il n'y a pas de Loi ; pas de pratiques à cultiver, pas de fruits à éprouver. 

Que voulez-vous donc tant chercher auprès d'autrui? Aveugles qui vous mettez une tête sur la tête! Qu'est ce qui vous manque?" 

(Lin-ji)


« C'est le malheur des temps que les fous guident les aveugles. »
 «'Tis the times' plague when madmen lead the blind.»

(Shakespeare, Le Roi Lear.)

A plus,

Miro Bolant 

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PS : Je vous ai mis en ligne les premières pages de ma nouvelle aventure "AU DELÀ DU RÉEL". Je l'ai déjà dit ? Ah bon. Sacrée Elsa Heimer. 

Comme secrétaire, elle est très bien, mais pour le reste elle n'a aucun mémoire. Faut faire avec... : http://www.leconcombre.com/bd3/bax/letter-77.html

Le Concombre au bureau, avec sa secrétaire : ELSA MAYER, dite ZAZA




lundi 6 décembre 2010

Radio Ozone

J'aime beaucoup écouter la radio. C'est mon seul lien avec l'extérieur. Pas de télé, pas de journaux. Et je n'écoute qu'une seule radio : Radio OZONE.

Alors comme ça, en écoutant Radio GAGA ce matin (parce que j'écoute aussi radio GAGA) j'apprend par la bande et par les ondes que le peuple ivoirien a maintenant DEUX présidents ! Vous vous rendez compte ? Une seule élection et deux présidents ! Ah, ils ont fait fort les africains ! C'est fabuleux ! En somme, ils se sont élus DEUX présidents pour le prix d'un : c'est le bonheur intégral ou je ne m'y connais pas !

Ah ! C'est pas ici que ce genre de truc arriverait ! Chez nous, c'est toujours :

Fromage OU dessert.

PS : On dit "le peuple ivoirien", mais c'est faux ! Il vaut mieux dire : " Le peuple, il voit double !"

dimanche 3 janvier 2010

AVANIE ET FRAMBOISE

Texte à suivre...

vendredi 13 novembre 2009

UN INTERVIEW du Légume pour DBD - revu et corrigé

INTERVIEW de MANDRYKA (parue dans le DBD N°36)

Par Frédéric BOSSER

Commençons si vous le voulez bien par une question que l’on a dû vous poser des dizaines de fois! Comment est né Le concombre masqué?

D’abord de ma passion pour une bande dessinée signée Forest que je lisais dans Vaillant : Le Copyright. Frustré quand elle a brutalement été interrompue, je l’ai continuée dans mes cahiers d’écolier. Pour vous le situer, Le Copyright, un animal que l’auteur qualifiait de «fabuleux», était affublé d’une tête de tortue, d’une queue de lézard et d’une poche ventrale d’où sortaient toutes sortes d’ustensiles. Vivant dans le désert, son cri était «Varlop! Varlop!» et son ennemi héréditaire s'appelait le Bigleux. C’était une sorte d’anarchiste asocial et désertique.

Avec ce que vous nous décrivez de cet animal, il y a un monde pour arriver à un concombre…

En lui enlevant la queue, cet animal prenait la forme d’un concombre. Mais il ne s’est pas tout de suite appelé Le concombre masqué, son premier nom fut Prosper… Ce n’est que bien plus tard, à mon arrivée en France – après une enfance bahutée entre la Tunisie et le Maroc – que je l’ai repris.

Forest a-t-il su que votre Concombre trouvait son origine dans une de ses créations?

Je devais avoir 25 ans quand je lui en ai parlé! J’ai eu l’impression qu’il n’en était pas très content. Peut-être parce que je lui avais «piqué son personnage». Mais ça, c’est mon interprétation. Sa réaction m’a plutôt étonné car je pensais qu’il serait content de l’hommage!

Pourquoi avoir choisi la bande dessinée comme mode d’expression?

Au départ, je voulais faire du cinéma. J’ai d’ailleurs suivi les cours de l’IDHEC en compagnie entre autres de Claude Miller, Pierre Samson qui a réalisé des films pour l'industrie , Bruno Mathon qui a viré vers la peinture et de tant d'autres, qui se sont illustrés dans le cinéma ou la télévision, comme Bernard Stora. Grâce au son et au mouvement, je trouvais qu’avec ce média, j’étais beaucoup plus dans le réel pour exprimer les choses. Mais diplôme en poche, ce qui ne m’a pas plu en tant qu’assistant sur les deux films où j’ai été engagé, c’est le travail en lui-même, nécessaire pour réaliser un film. Trop de contraintes, trop d’outils, trop de technique, trop de gens impliqués, toute une équipe à gérer. C'était trop compliqué pour moi. Une bande dessinée ne demande qu’un crayon et du papier. Alors, je n’ai pas poursuivi dans cette voie. Comme me l’a dit l’assistante du directeur de l’école à la remise de mon diplôme, j’étais un rêveur! Ce qui sous-entendait que je ne ferai jamais rien dans la vie. (Rires.) Mais je revendique cet état de rêveur patenté que je pense avoir su conserver. Elle n’avait pas tort, cette dame, car ma manière d’être fait que j’étais bien incapable de gérer un film. C’est sûrement pour cette raison que je me suis tourné vers la bande dessinée. Là, il me suffisait d’un simple crayon et d'une feuille de papier pour mettre mes rêves en scène .

À quand remonte cet intérêt pour la bande dessinée?

J'ai commencé à faire de la bande dessinée quand j’étais gosse, à sept ou huit ans, en recopiant des images du journal de Spirou ou de séries de cow-boys comme Tex Willer et en y introduisant mes propres textes. J'ai ainsi dessiné huit numéros d'un journal de bande dessinée intitulé Super Digest, que je vendais à mon épicier. Je me suis servi plus tard de tout ce que j'avais appris du surréalisme dans les premiers Walt Disney, du délire orchestré dans les films des Marx Brothers et de l'héroïsme d'opérette des Flash Gordon. J’ai lu aussi Alice au pays des merveilles très tôt, à dix ans peut-être. Je notais les éléments qui me plaisaient avant de partir sur ma propre histoire. Je procède encore souvent de cette façon...

Puis c’est le grand saut ?

Parmi les copains que je fréquentais au quartier latin se trouvait un certain Ramon Monzon, auteur de BD dans le journal de Vaillant où il dessinait Group-Group. Un jour, il m’a demandé de lui écrire des scénarios, ce que j’ai fait avec plaisir. Puis comme je n’avais pas beaucoup d’argent pour vivre à Paris, j’ai fini par proposer à la rédaction de Vaillant en 1965 de réaliser mes propres histoires. Ce qui fut accepté. De fil en aiguille et après plusieurs collaborations, l’idée du Concombre masqué est revenue à la surface…

Pourquoi avoir signé sous le nom de Kalkus?

Je ne sais pas. Pour d’obscures raisons psychanalytiques sans doute… Un problème avec le "Nom du Père", comme dirait le docteur Lacan?

À quoi ressemblaient vos premières planches?

C’était déjà de la bande dessinée dite à l’époque «humoristique». Ensuite, on a appelé ça de la bande dessinée «Gros Nez». Disons que mon style était assez proche de celui de Segar sur Popeye.

Revenons à l’arrivée du Concombre dans les pages de Vaillant…

J’ai commencé par leur montrer une histoire complète en cinq pages. Comme ça leur a plu, les rédacteurs en chefs de l’époque m’ont offert la possibilité d’une demi-page par semaine. L’envie de bien faire m’a littéralement stressé et cela s’est ressenti car ils ont refusé ma première planche. C’est là que j’ai compris que, non seulement il fallait que j’apprenne à dessiner, mais aussi que je n’étais pas un gag-man «en puissance». Jusque là, je m’en étais sorti parce que je travaillais sans pression et à mon rythme.

Qu’entendez-vous par «je n’étais pas un gag-man en puissance» ?

Je faisais de fausses chutes ! Une sorte d’avant-garde avant la lettre… (Rires.) C’est comme cela que j’ai inventé mon propre style… qui a fini par leur plaire. Ce n’est que bien plus tard que j’ai appris qu’ils se jetaient tous sur ma planche une fois que j’avais tourné les talons. Si j’avais su cela à cette époque, mon ego en aurait été renforcé… (Rires.)

Et au niveau du lectorat?

C’était très divisé. Certains adoraient, d’autres détestaient ! J’ai souvenir de cette dame qui m’avait apostrophé en me disant : «Mais vous qui êtes si beau, comment pouvez-vous dessiner des choses si moches!»

(à suivre)

mercredi 28 octobre 2009

Du moment que je m'outre...


















Hé oui, c'est comme ça. Du moment que je m'outre, je me sens exister. Autrement dit : en m'outrant, je me crois exister. Aujourd'hui, je m'outre et demain je proteste énergiquement. Ainsi va la vie. Mais existè-je plus pour autant ? À quoi ça sert de passer son temps à protester énergiquement contre tout ce qui ne va pas ? Pire, à vouloir toujours tout changer, voire améliorer ? Bref, ça sert à quoi de vouloir faire bouger les choses ? Ça ne sert à rien. Il faut accepter les choses telles qu'elles sont.

Dernièrement, j'ai trouvé la Vérité Ultime. Et depuis, ça baigne.