samedi 28 avril 2012

Le Concombre et La Politique (1)

Attention ! Élections Présidentielles en vue !

"L'inconscient, c'est la politique".
Jacques Lacan

Les grenouilles qui demandent un roi
Jean de La Fontaine, Fables

Introduction

    Les Grenouilles qui demandent un roi est la quatrième fable du livre III. Dans cet apologue, La Fontaine (1621-1695) imite Esope et Phèdre qui avaient écrit une fable ("Ranae Regem petierunt" = " Les Grenouilles qui demandent un Roi ") pour calmer les athéniens lassés de leur tyran.  A son époque, cette forme d’argumentation à morale implicite permet à son auteur d’éviter la censure, chose courante au le XVIIème siècle. Cette fable se distingue par une évocation réaliste et fantaisiste de la nature. La portée symbolique en fait un apologue.

Les Grenouilles qui demandent un Roi
Livre III - Fable 4

            Les grenouilles se lassant
            De l'état démocratique,
            Par leurs clameurs firent tant
Que Jupin les soumit au pouvoir monarchique.
Il leur tomba du ciel un roi tout pacifique:
Ce roi fit toutefois un tel bruit en tombant,
            Que la gent marécageuse,
           Gent fort sotte et fort peureuse,
            S'alla cacher sous les eaux,
            Dans les joncs, les roseaux,
            Dans les trous du marécage,
Sans oser de longtemps regarder au visage
Celui qu'elles croyaient être un géant nouveau.
            Or c'était un soliveau,
De qui la gravité fit peur à la première
            Qui, de le voir s'aventurant,
            Osa bien quitter sa tanière.
            Elle approcha, mais en tremblant;
Une autre la suivit, une autre en fit autant:
            Il en vint une fourmilière;
Et leur troupe à la fin se rendit familière
            Jusqu'à sauter sur l'épaule du roi.
Le bon sire le souffre et se tient toujours coi.
Jupin en a bientôt la cervelle rompue:
«Donnez-nous, dit ce peuple, un roi qui se remue.»
Le monarque des dieux leur envoie une grue,
            Qui les croque, qui les tue,
            Qui les gobe à son plaisir;
            Et grenouilles de se plaindre.
Et Jupin de leur dire:« Eh quoi? votre désir
            A ses lois croit-il nous astreindre?
           Vous avez dû premièrement
            Garder votre gouvernement;
Mais, ne l'ayant pas fait, il vous devait suffire
Que votre premier roi fut débonnaire et doux
            De celui-ci contentez-vous,
            De peur d'en rencontrer un pire.»


Changement d'herbage réjouit les veaux.
(Proverbe berrichon)

"Tout le malheur des hommes vient de l'espérance."
(Albert Camus ; L'homme révolté - 1951)

"Un jour, tout sera bien, voilà notre espérance ; tout est bien aujourd'hui, voilà l'illusion." 
(Voltaire ; Le désastre de Lisbonne - 1756)

"Les gens ne savent pas ce qu’ils veulent, jusqu’à ce qu'on le leur propose".  
(Henry Ford I) 

"La force et la faiblesse des dictateurs est d'avoir fait un pacte avec le désespoir des peuples."
(Georges Bernanos)

À suivre (avec circonspection) : Dimanche, on vote

Articles et Entretiens sur Internet (2)

Nikita Mandryka par Maël Rannou 

   
* (1) Nikita Mandryka - 1ère partie

Au fil de ses nombreuses aventures éditoriales, de ses débuts dans Vaillant à son passage à Pilote, de la création de L’Echo des Savanes avec Gotlib et Brétécher à son rôle de rédacteur en chef de Charlie Mensuel, Nikita Mandryka a toujours traîné avec lui le Concombre Masqué, son personnage fétiche avec son univers poétique et décalé, où l’on peut regarder pousser les rochers. Rencontre (forcément) potagère, en deux parties.

Maël Rannou : Comme beaucoup de gens je te connais d’abord grâce au Concombre masqué, mais je suppose qu’il y a eu autre chose avant — qu’est-ce qui t’as donné le goût de la bande dessinée ?

Nikita Mandryka : Je suis passionné de bande dessinée depuis que je suis gosse. Et cela grâce à mon père. Il m’avait ramené un exemplaire de Spirou quand j’avais sept ans, en 47. En première page, il y avait l’histoire de Samovar, un savant fou qui se baladait dans l’atmosphère. Ça m’a fait un choc. Un nouveau monde s’est ouvert à moi. Je me suis passionné pour la bande dessinée, et pour le journal de Spirou. Je lisais toutes les bandes dessinées publiées dans Spirou, je les dévorais. Je demandais même à mon père de me les lire car je ne crois pas qu’à l’époque je lisais vraiment très bien. Ça a été ma première expérience de lecture. Et j’aimais tout dans ce journal : Spirou et Fantasio bien sûr, Lucky Luke, Buck Danny, Sirius et son Épervier bleu, et aussi Les belles histoires de l’Oncle Paul ! J’y ai découvert la bande dessinée et pour moi c’était une fenêtre ouverte sur le monde. J’ai cru que la vie, c’était comme dans la bande dessinée. Il y avait d’un côté les bons, et de l’autre les méchants, comme dans Valhardi. Et comme dans l’Oncle Paul, dans la vie, il fallait être du côté du Bien et des bonnes actions. Ça m’a marqué.
Et en plus, je lisais tout ce qu’à l’époque on appelait «les illustrés». Tout ceux que je pouvais trouver. J’achetais Brik, Yak, dessinés par Cézard, un futur collègue de Vaillant, Superboy dans lequel il y avait des adaptations de bandes dessinées italiennes dont celles de Jacovitti que je trouvais absolument fabuleux. Ah ! Les Babouches d’Allah ! Un véritable chef d’œuvre ! J’ai été plongé jusqu’au cou dans la bande dessinée comme Obélix dans sa potion magique. Et tout naturellement j’ai eu envie d’en faire, je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je crois que ça s’est passé comme ça, et que c’est grâce à mon père...


*******
* (2) Nikita Mandryka - 2nde partie


Seconde partie de notre entretien avec Nikita Mandryka et son Concombre Masqué, où il sera question de la suite des aventures éditoriales de l’auteur, et de sa découverte des champs (potagers ?) de l’Internet illimité…

Maël Rannou : On te sent un peu amer par rapport au destin de L’Écho des savanes mais tu y resteras pourtant jusqu’à la fin des années 70, bien après avoir quitté le poste de rédacteur en chef, et tu as quand même permis la publication de certains auteurs importants par la suite.

Nikita Mandryka :
Amer ? Non, du tout. Écœuré, oui. Mais le destin de L’Écho des savanes me laisse indifférent. J’ai l’air amer comme ça parce que là j’explique pourquoi je suis parti. Mais je suis très heureux d’avoir permis à des auteurs comme Martin Veyron, par exemple, de se faire reconnaître. D’ailleurs à chaque fois je le rencontre, il m’en remercie encore. Mais je n’y suis pour rien ! Il ne le doit qu’à son talent d’écrivain. Car c’est un véritable écrivain.

Quand il est venu me montrer ses planches, on l’avait refusé à Charlie Hebdo parce que des féministes qui y avaient pris le pouvoir avaient trouvé ses planches "phallocrates" ! De la part de féministes, qui accusent les hommes d’"opprimer les femmes", c’est à mourir de rire. Et là, tu vois comment la morale du Surmoi Social bloque les choses, pour t’empêcher d’être toi-même en tant qu’artiste. En principe, un auteur a le droit d’avoir sa vision du monde. Mais non, au nom d’une idéologie qui impose les choses, dès que tu t’exprimes en ton nom, on te dit non. Comme le dit très bien un proverbe japonais : «Le clou qui dépasse appelle le marteau» ! [1] Moi, je lui disais «Vas-y». En réalité, je ne lui disais rien du tout, je le laissais faire, et il est devenu tout seul un auteur à part entière. Son dernier album "Blessure d’amour propre", c’est un vrai travail d’écrivain et d’artiste. Salut les féministes, et "merci pour le poisson !" [2]


Notes : 
[1] Proverbe japonais : Conclusion de "La Vie d'une Mouche - Une Fable Zen", Alain Beaulet éditeur.

[2] Allusion à la note finale du roman : "Salut, et encore merci pour le poisson" qui conclue la trilogie en cinq tomes de Douglas Adams : "Le Guide du Routard Galactique".

*******

Articles et Entretiens sur Internet (1)

La bande dessinée sur le bout de la langue

par Christian Rosset

[janvier 2010]


Il y eut le Concombre, “mais alors, pas du tout sympathique”, de Robert Pinget qui “se dorait” sans masque “sur la plage”. “Il se gonflait, l’œil mi-clos, le pédoncule provoquant. Les concombresses en étaient folles”. Il y eut les figures érémitiques que l’on rencontrait jadis à la lisière – des villes, des forêts, des déserts – où la mort lente est aux aguets. Il y eut ces personnages de fiction : justiciers masqués, héros chastes mais bien montés, marginaux excentriques se nourrissant de substances génératrices d’étrangeté – inquiétante, parfois, mais le plus souvent doucement hallucinante. Il y eut enfin le Concombre Masqué - légume animal-humanoïde (humano-animaloïde ?) – que Nikita Mandryka dessinait depuis l’enfance et qui surgit le 1er avril 1965, dans l’hebdomadaire Vaillant (“— Qui êtes-vous ? — Je n’en sais rien : je suis masqué”) : une créature des plus complexes et cependant d’une simplicité presque enfantine, parlant droit au cœur des plus jeunes (mais aussi de biais et en tous sens, ce que révèle l’analyse la plus immédiate et plus précisément encore celle, ô combien interminable, dont l’inventeur du Concombre masqué a semble-t-il tiré quelque lumière)...


 * * * * * * *

Un vaillant concombre masqué

par Évariste Blanchet

[janvier 2010]


En ce début avril 1965, l’arrivée du Concombre Masqué coïncide avec la nouvelle formule de Vaillant. La légère réduction du format et le nouveau papier de moindre qualité, indices d’une santé financière médiocre, s’accompagnent de transformations dans le contenu : réduction drastique des enquêtes et reportages, remplacement du court récit complet avec des personnages non récurrents par un épisode de douze planches d’un héros-vedette. L’heure est alors à la réforme, celle de la révolution ne sonnera que quatre ans plus tard, quand ce qui est désormais Vaillant le journal de Pif se transformera en Pif Gadget...

 * * * * * * *

« Le fin du fin de l’excellence humaine,
c’est de penser par soi-même »

Un entretien avec nikita mandryka
par Jean-Pierre Mercier

[janvier 2010]


À l’occasion de la sortie du Monde fascinant des problèmes, dernière en date des aventures du Concombre Masqué, Neuvième Art revient avec Mandryka sur son parcours, son enfance et les sources multiples de son inspiration.

Neuvième Art : Pourriez-vous revenir sur ce qui, à vos yeux, a déterminé votre vocation de dessinateur de bande dessinée ?

Nikita Mandryka : Quand j’étais gosse, quand j’allais à l’école, tout ce qu’on me racontait m’ennuyait profondément. Quelque chose ne me plaisait pas. J’écoutais mais je passais mon temps à gribouiller sur les couvertures de mes cahiers pour être ailleurs. Plus tard, j’ai pensé que le fait de faire de la bande dessinée depuis que je suis gosse avait été une façon de me réfugier dans un autre monde que celui dans lequel je vivais, d’où j’ai conclu que le monde dans lequel je vivais ne me satisfaisait pas. J’avais besoin de m’abstraire du monde dans lequel j’étais...

 * * * * * * *


La Philosophie du Concombre 2

La Vie d’une Mouche de Nikita Mandryka

Chroniqué par Jessie Bi en janvier 2012 sur le site : "du9, l'autre bande dessinée"

http://www.du9.org/chronique/vie-d-une-mouche-la/

 
La vie d’une mouche, c’est simple. Elle se réveille, se frotte les pattes de devant puis celles de derrière. Ensuite elle vole, elle fonce à la recherche de sa pitance. Heureuse de l’avoir trouvé par hasard, rassasiée, elle rote, elle pète et s’émoustille de ses vents au point de chercher le coït dès maintenant. Là encore rassasiée, elle pétarade à nouveau mais cette fois dans l’annonce d’un soulagement intestinal laissant ces fameux point excrémentiels infimes et pourtant si visibles, nous mettant malheureusement autrement en face de l’existence de cet insecte énervant. Puis à nouveau elle vole, ivre d’une fonction difficile (constipation ?) enfin satisfaite. Elle finit par se cogner sur ce qui se révèle un miroir. Ne voyant en son reflet qu’un autre, un gêneur, elle recule, s’éloigne, s’oublie plus que jamais dans son rôle de mouche en négligeant les dangers fatals du monde, apparaissant ici sous les aspects définitifs (destinaux) et quasi divin (hors proportion dans ce monde de mouche) d’une main humaine.

Publié il y a quarante ans dans le premier numéro de L’Echo des Savanes, La vie d’une mouche apparait comme un jalon important au sein de la neuvième chose, par son mutisme novateur, la liberté et la qualité d’humour de son auteur, et pour avoir inspiré une première fois Lewis Trondheim en 1992.[1]

L’absence de dialogues dans ce récit tient à la fois au statut de bête de l’insecte,[2] mais aussi à sa vivacité, sa rapidité dépassant non pas la vitesse du son mais au moins celui de la parole et du verbe. La mouche comme vibrant sur elle-même, ramenant tout à elle, est aussi la métaphore d’une existence humaine limitée, construisant son identité dans ce court laps de temps. Stade oral, anal, puis phallico-génital, le muscidé passe rapidement par tous ces stades avec succès mais échoue à celui du miroir. Est-ce dû à sa courte vie ? Son mutisme héréditaire incompatible avec l’analyse ? Son statut de bête ? L’auteur s’amuse ultimement de ses éventuelles questions en montrant que cette mouche n’est pas si bête[3] puisque qu’il dessine son âme auréolée s’éloignant (certes un peu frustrée) vers un ciel divin. Insecte volant, son paradis n’était-il pas tout de même ici-bas, dans ce ciel sur terre et dans l’hédonisme des fonctions animales et hors langage ?

L’auteur se joue aussi du vocabulaire de la bande dessinée rondouillarde et catoonesque si commune à l’enfance de sa génération, pour en détourner/interroger certains codes en tant qu’adulte. Si dans ce récit il n’y a pas de verbes, de mots, de phrases, il y a des bulles avec des lettres, ainsi que de nombreuses onomatopées. Tout cela interroge ce qui fait parole et se qui fait bulle. Comme les mouches, bruits et paroles volent. Retranscrits, ils restent, ils deviennent écrits. Pourquoi entourer d’une bulle certains bruits faits par la mouche ? Parce qu’ils viennent de l’intérieur ? Aussi appelée ballon, cette bulle encage-t-elle les mots ou bien les transforme-t-elle en gaz exploitables et inflammables comme une idée, une pensée ? Les signes d’un rot ou d’un pet — gaz expulsés — ont ici curieusement l’aspect d’une bulle qui se distinguerait uniquement par la force d’expulsion. Etc.
Oralité, analité, avec Mandryka, analyste joyeux des profondeurs par la bande, l’humour n’est pas un pet de l’esprit, la parole non plus. Celle-ci n’est pas forcément nauséabonde, témoigne d’une digestion, d’une assimilation et elle sort par où elle peut.

Notons pour finir que cette aventure d’un muscidé témoigne aussi d’une certaine étape dans la perception de celui-ci. Du Coche et la mouche de Jean de La Fontaine, à La mouche qui pète de Michaël Escoffier et Kris Di Giacomo, on passe d’un animal insignifiant, sans conséquences tout en prétendant les avoir favorisées dans leur déroulement heureux, à une mouche dont les flatulences ont autant de conséquences chaotiques que les battements d’ailes d’un lépidoptère. La mouche de Trondheim finissant par devenir énorme rejoint elle aussi cette dernière problématique. Celle de Nikita Mandryka serait en quelque sorte, et là encore, intermédiaire. Certes elle est inconséquente, mais non pas parce qu’insignifiante, mais bien plutôt parce que ne sachant/ne pouvant signifier.

Jessie Bi

Notes

    * [1] cf. Lewis Trondheim : «Les aventures de la mouche à merde», in Lapin, n°2, Paris, L’Association, juin 1992, pp. 22-25. Histoire qui donnera lieu, après un détour par une tentative d’édition au Japon, à l’album La mouche publié trois ans plus tard au Seuil. L’édition d’Alain Beaulet de La vie d’une mouche découpe le récit publié en 1972 pour en faire un album de 24 pages de deux cases chacune, dans la collection «Les petits carnets» évoquant par leur format les «Pattes de mouche» de L’Association. Malgré mon scepticisme de départ, je dois reconnaître que cette mise en page ne nuit pas à l’œuvre, voire lui donne une dynamique supplémentaire. Le récit peut aussi être lu sur le site de l’auteur.


    * [2] Cette bande s’inscrivait dans une série/rubrique informelles intitulées «La vie de bêtes».
    * [3] Elle est quasi humanisée, car bien qu’ayant six membres, elle a deux mains qui se différencient nettement de ses quatre pieds. Elle vole mais peut aussi se tenir debout.

vendredi 27 avril 2012

La Philosophie du Concombre 1

Proverbes et Citations (1)

"Avoir du talent, c’est avoir foi en soi-même, en ses propres forces."
Tchao Fou

"Avoir la foi c'est, signer une feuille blanche et permettre à Dieu d'y écrire ce qu'il veut."

"La foi, c'est l'oiseau qui chante avant la levée du jour."

"Aime, et fais ce que tu veux".
Saint Augustin

"Puissent mes pas être sur mon chemin".
Mubumbila Mpoyi

"Bonheur: faire ce que l'on veut et vouloir ce que l'on fait."
Françoise Giroud

« Ne demeure pas dans le passé, ne rêve pas du futur, concentre ton esprit sur le moment présent. »
BOUDDHA

"Il y a dans l'ardeur de l'étude des joies idéales faites pour les nobles âmes."
Citation de Gustave Flaubert ; Lettre à Mlle Leroyer de Chantepie, le 18mai 1857.

"La joie de regarder et de comprendre est le plus beau cadeau de la nature."
Citation d'Albert Einstein ; Discours et entretiens (1879-1955)

"Toute joie vient du travail fait de bon cœur, du repos qui suit le travail, de l'étude intelligente."
Citation de Jules Payot ; La morale à l'école - 1908.

"Si vous ne pouvez travailler avec amour mais seulement avec dégoût, il vaut mieux quitter votre travail et vous asseoir à la porte du temple et recevoir l'aumône de ceux qui travaillent dans la joie."
Citation de Khalil Gibran ; Le Prophète, Le travail - 1923.

"Travailler avec amour, c'est semer le grain avec tendresse et récolter la moisson dans la joie."
Citation de Khalil Gibran ; Le Prophète, Le travail - 1923.

"Ceux qui donnent avec joie, cette joie est leur récompense."
Citation de Khalil Gibran ; Le Prophète, Le don - 1923.

"Il est impossible de plaire à tous, j'ai donc décidé de ne plaire qu'à moi seul."     
Alphonse Karr

« Ne prêtez pas vos livres : personne ne les rend jamais. Les seuls livres que j'ai dans ma bibliothèque sont des livres qu'on m'a prêtés. »
Anatole FRANCE