LA HORDE (10)

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LA HORDE - CHAPITRE 2 : 

LA GRANDE PANTOUFLE (suite)

Résumé : 

Jean Jacques CUCUL a quitté la Horde à bord d'une pantoufle... 

Une tempête le rejette sur la côte. 

Recueilli par un éléphant solitaire, il lui raconte son histoire...

- "Le monde de La Horde était devenu trop dur pour moi, 

je me refugiais dans une grande pantoufle, et...

- "Mais comment en êtes-vous arrivé là ?" 

- "Fils d'un cultivateur de pois-chiche dans le Finistère, 

je voulais être banquier, mon père voulait que je sois facteur..." 

- "Nous transigeâmes et je devins coursier à la bourse, 

où je prospérais..." 

- "...en vendant ma photo...

... jusqu'au jour où ma côte chuta brusquement ! 

Catastrophe, je ne plaisais plus !" 

- "BOUHOUHOU ! C'est pas juste !!! 

Avoir fait tout ça pour en arriver là ! 

Ah ben si c'est ça la vie !"

Les éléphants au balcon : 

- "HOUHOUHOU HOU HOU !" 

- "Hi Hi Hi Hi Hi !" 

- "Ha Ha Ha !"

- "LA FILOCHE, mon ami !!! Explique-moi !! 

Je ne comprends pas ?! 

Qu'est-ce que j'ai fait au Bon Dieu ?! 

Comment suids-je tombé si bas ?!" 

- "Toi qui est mon ami ! 

LA FILOCHE ! Réponds-moi !!!

Pourquoi tu ne veux pas me répondre ?

- "Mais voulez-vous bien me lâcher !" 

- "Pourquoi me parles-tu comme ça ?" 

- "AH MAIS ÇA SUFFIT MERDE !" 

- "Voilà !.. On demande gentiment 

et on se fait recevoir à coups de tatanes !.." 

- "Si c'est ça l'amitié !" 

- "Ah ben bravo !" 

- "Et qu'est-ce que vous avez à me regarder comme ça 

bande de charognards ?" 

- "Ah ! Ça vous amuse peut-être de voir 

un homme tombé à terre ! 

Ça vous plait hein, fumiers !" 

- "Mais allez-y ! Rigolez !.. Foutez-vous de moi ! 

Crachez-moi dessus ! Piétinez moi !! Enculez-moi !"

- "Qu'est-ce que attendez ? 

Allez-y ! Vous gênez pas !!

Je vous fournis le beurre ! 

Alors ?! 

On se dégonfle ?"

KLEP ! BOK ! DUMP ! 

- "HGN !" 

- "J'EN AI MARRE !" 

- "Je leur donne mon cul et ils n'en veulent même pas !"
- "Mais qu'est-ce qu'il leur faut alors !"

- "Je croyais avoir touché le fond de la détresse humaine,
mais je m'étais trompé..."

(soupir)

- "Et puis si c'est ça la vie, j'aime autant en rester là
et ne plus bouger !"

À suivre : (suite page 11)

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